L’intérêt majeur des aciers réside au cumul de valeurs élevées dans les propriétés mécaniques
- Dureté
- Résistance aux efforts - Résistance mécanique (Elasticité)
- Résistance aux chocs (Résilience)
La dureté
La dureté d’un acier définit la résistance qu’oppose la surface de la pièce à la pénétration d’un corps plus dur sous une charge déterminée.
Mesures de dureté par pénétration : Un pénétrateur indéformable laisse une empreinte dans le matériau à tester .On mesure les dimensions de l’empreinte et on déduit la dureté grâce à un tableau de conversion et par calculs
Trois méthodes d’essai
- Essai de dureté Vickers : la mesure se fait avec une pointe pyramidale en diamant (HV)
- Essai de dureté Brinell : La mesure se fait avec une bille en carbure poli (HB)
- Essai de dureté Rockwell : La mesure se fait avec un cône de diamant (HRC)
Résistance aux efforts
On peut tester avec des éprouvettes de traction en appliquant 2 forces opposées qui tendent à allonger les fibres du métal, on mesure :
- La limite élastique ou contrainte élastique
- La résistance à la rupture ou à la traction
- L’allongement à la rupture
- Module d’élasticité
- Essais de Fluage (A températures élevées, un matériau soumis à une contrainte inférieur ou supérieur à la limite d’élasticité, présente une déformation en fonction du temps)
- Essais de fatigue (La capacité de résistance à la fatigue d’un matériau s’appelle l’Endurance)
Résistance aux chocs
Un acier est résilient s’il résiste bien aux chocs
La résilience est l’énergie nécessaire à rompre une pièce (éprouvette)
La ténacité est la capacité à résister à la rupture par choc
Méthode d’essai :
Mouton pendulaire de Charpy